Ein Appenzeller in der Fremde
Schweizerisches Nationalmuseum
4. Mai 2017
Ein junger Appenzeller wanderte 1874 nach Sumatra aus. 19 Jahre später kehrte er als reicher Mann zurück. Die Geschichte eines Schweizer Kolonialisten.
Histoires d’émigrés depuis 1848
Exposition | accessibility.time_to
Jusqu’au XXe siècle, la Suisse fut une terre d’émigration. Il n’y a pas si longtemps, des Suisses et des Suissesses immigraient en France, au Brésil ou aux États-Unis pour fuir la misère. L’exposition «Quitter la Suisse» est dédiée aux récits bouleversants de ces hommes, de ces femmes et de ces familles qui quittèrent leur pays dans l’espoir d’une vie meilleure. L’émigration est encore aujourd’hui d’actualité. Actuellement, près de 800 000 citoyens et citoyennes suisses vivent à l’étranger. Souvent appelés la «Cinquième Suisse», ils font également partie de l’exposition.
Vous recevrez un souvenir de l’exposition dans la boutique du Musée national. Vous pouvez également acheter en ligne un choix d’articles proposés par notre boutique.
Visitez notre boutique en ligne
Accès sans billet
openinghours.days.long.tuesday Ouvert jusqu’à openinghours.days.long.wednesday openinghours.openfromto.long
openinghours.days.long.thursday openinghours.openfromto.long
openinghours.days.long.friday Ouvert jusqu’à openinghours.days.long.sunday openinghours.openfromto.long
La Suisse est depuis longtemps un pays d’émigration. Beaucoup partaient pour fuir la misère, certains en quête d’aventure, d’autres parce qu’ils y étaient forcés. Une nouvelle exposition du Musée national suisse présente les chemins suivis par ces personnes dans le vaste monde.
Jusqu’au début du XXe siècle, des hommes, des femmes, voire des familles entières émigraient en France, au Brésil ou aux États-Unis pour fuir la misère. Ce nombre baissa seulement avec l’arrivée de la prospérité. Aujourd’hui, 11 % des Suisses et des Suissesses vivent encore à l’étranger, qui forme ce que l’on appelle la «Cinquième Suisse» et se manifeste principalement à l’approche des votations.
Cette exposition explore en profondeur le quotidien de ces émigrés. C’est par exemple le cas de la famille juive Guggenheim qui, au XIXe siècle, émigra aux États-Unis, fit fortune dans le négoce et devint l’une des familles les plus riches du pays. Les frères Samuel et Johann Berger émigrèrent eux en Russie en 1874, où ils devinrent riches producteurs de fromage. Cependant, bon nombre d’entre eux ne réalisèrent pas leur rêve de réussite et menèrent dans leur nouvelle patrie une existence misérable, qui était en plus assombrie par le mal du pays. Ce mal était d’autant plus fort chez les personnes qui n’avaient pas décidé librement de partir. Il n’était alors pas rare que les communes poussent leurs habitants et habitantes à l’exil et prennent même en charge les frais du voyage. Cela revenait toujours moins cher aux caisses de la commune que de subvenir aux besoins de familles miséreuses.
Il n’y avait cependant pas que les pauvres qui quittaient la Suisse. La soif d’aventure et le besoin croissant d’acquérir une expertise ont également poussé de nombreuses personnes à quitter le pays. Comme par exemple la fribourgeoise Adèle d’Affry qui, après la mort de son mari, émigra à Paris où elle devient célèbre sous un pseudonyme masculin «Marcello». Au XIXe siècle, son atelier était alors très prisé de la haute société parisienne. À l’autre extrémité de l’échelle sociale, Beat Richner, un médecin zurichois, a fondé, à partir des années 1990, plusieurs hôpitaux pour enfants au Cambodge, afin de permettre aux plus pauvres d’accéder gratuitement aux soins.
Aujourd’hui environ 800 000 Suisses et Suissesses vivent à l’étranger dont la plupart, plus de 60 %, en Europe. Ces personnes ont le droit de vote et d’éligibilité et sont représentées auprès des autorités et de l’Assemblée fédérale par l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE).